Horaires du magasin : jusqu’au 27 septembre : lundi au vendredi de 9h30 à 12h30/14h30 à 18h45, samedi de 9h à 12h30/14h30 à 18h. À partir du 29 septembre : ouvert le vendredi de 9h à 18h45 en non-stop et le samedi matin de 9h à 12h30.
Petit récap’ de ce qu’il s’est passé pour Les Légumes du Logis cet été.
Il a fait chaud, très chaud, pour un mois de juin. Juillet a fini par nous offrir quelques journées humides et fraîches qui nous ont permis une petite accalmie. Nous avons été, et le sommes toujours, très inquiets concernant la ressource en eau. Face aux températures excessives, les plants maraîchers demandent plus d’eau pour pouvoir continuer à pousser. Nous avons subi des dégâts faute de fleurs brûlées : l’ensoleillement maximal brûle les fleurs censées devenir de futurs légumes. C’est pour cette raison notamment que les récoltes de haricots verts ont fait « le yoyo ». Selon la date de semis, le moment où la fleur a été exposée ou non, les récoltes ont été très disparates. Le manque d’irrigation suffisante a également entraîné la perte de certaines cultures. Dès la mi-juin nôtre disponibilité en eau a été très limitée. Actuellement nous utilisons l’eau d’un étang que nous possédons pour irriguer nos cultures. Cet étang se trouve sur un bassin dit « sensible », qui régulièrement fait état de crise concernant la disponibilité de la ressource. Mais notre étang est bien plus souvent confronté à un niveau excessivement bas que ne l’est réellement le bassin car il se trouve sur la nappe superficielle et ne se « recharge » pas aussi vite que nécessaire. Les irrigants possédant un forage, même sur notre bassin sensible, rencontre rarement cette difficulté. Chaque irriguant doit respecter un volume maximum d’eau qui lui est attribué en fonction de la ressource en eau disponible et des cultures. Notre système de production maraicher nous permet l’octroi d’un volume d’eau dérogatoire lorsque les autres cultures (type maïs / céréales) n’ont plus le droit d’être irriguées. Mais lorsque l’étang est vide, même avec autorisation, il est vide ! Et cette situation arrive malheureusement de plus en plus souvent en période estivale. Cela nous inquiète pour nos cultures, pour vous apporter de quoi remplir vos assiettes mais aussi pour l’emploi, pour la question de ce que mangeront nos enfants dans vingt ans. Vaste sujet…
En attendant nous faisons notre maximum pour limiter les besoins en eau : la majorité des cultures bénéficient d’un système d’arrosage par système de goutte à goutte (qui consomme le moins parmi tous les systèmes d’arrosage). La plante reçoit directement à son pied l’eau dont elle a besoin, contrairement aux sprintlers qui irriguent sur une surface globale, permettant par la même occasion de bien faire pousser les herbes indésirables. Le goutte à goutte a tout bon, oui, mais… Il n’est pas applicable à toutes les cultures, notamment certaines en plein champ comme le haricot vert ou le haricot demi sec. Pour ces cultures, nous utilisons des enrouleurs qui irriguent une large surface. Ces cultures sont globalement gourmandes en eau. Et la situation vécue cette année nous amène à nous questionner sur la pérennité de cette production sur notre ferme…
Au-delà de certaines productions, nous savons que la ressource en eau deviendra de plus en plus problématique pour les années à venir. Afin de sécuriser la ressource et continuer à produire une alimentation locale, raisonnée et de qualité, nous avons pour projet la création d’une réserve de substitution. Comme nous vous l’avions évoqué lors de précédents articles, une serre photovoltaïque de 3ha verra le jour d’ici la fin d’année prochaine. Nous souhaitons pouvoir récupérer l’eau de pluie des toitures dans une réserve afin de l’utiliser pour irriguer les cultures. La surface d’eau récupérable sur ces toitures nous permettra de devenir autonome et ainsi de ne plus prélever sur le milieu naturel pendant la période sèche. La demande est en cours mais les études sont longues et coûteuses… Nous espérons pouvoir nous faire accompagner sur ce sujet. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés !
Toujours d’actualité, rassurez-vous. Et plus encore ! Le projet mûrit, enrichi d’idées supplémentaires tous les jours, pour trouver les bonnes espèces et les bonnes variétés. Au menu : des plantations prévues ? Des abricots, des pêches, des nectarines, des kiwis mais aussi d’autres fruits, moins communs. On ne vous en dit pas plus pour le moment, ce sera la surprise mais il faudra être patient car les premiers fruits nous régaleront peut-être qu’en 2028.
Pour la deuxième année consécutive, nous vous avons proposé, en partenariat avec l’ALPR, une Soirée festive et familiale à la ferme. Programme identique à celui de l’an passé : braséros, frites, musiques, grands jeux en bois et de quoi se régaler toute la soirée. L’an passé nous avions sous-estimé votre présence alors cette année on a vu plus gros : près de 400 places assises autour des tables et un nouvel espace « chill » pour se poser, jouer ou boire un verre assis sur des bottes de pailles. Nous avons aussi appris de nos erreurs de l’an passé en installant une buvette à l’extérieur du magasin. L’attente a été moins longue. Il a fallu plus de bras aussi pour installer, préparer, accueillir. Nos salariés ont œuvré tout au long de la semaine et en soirée pour permettre cette belle action. Nous avons eu la grande chance d’avoir aussi des amis proches venus nous aider : Ophélie, Axel, Sihem, Saran, Philippe et aussi bien sur l’équipe de choc de l’ALPR sans qui cela n’aurait pas été possible. Ils ont été sur tous les fronts !
Il a fallu plus de frites aussi : Ophélie a coupé plus de 150 kg de pomme de terre. Et Alex avait vu grand ! Depuis plusieurs mois il a construit dans son coin, une friteuse d’une grande contenance ! Un ancien soudeur de métier sur la ferme, c’est tellement utile ! La Friteuse a fonctionné à plein régime toute la soirée. Malheureusement l’invention n’est pas tout à fait au point et le temps de chauffe a été un peu long. Le prototype sera amélioré cet hiver !
Le bénéfice tiré par la buvette a permis de payer les artistes cette année et le temps passé par les salariés et c’est une très bonne chose car même si nous ne souhaitons pas dans l’immédiat générer une activité supplémentaire sur la ferme, nous voulons vous proposer ces soirées ponctuelles sans qu’elles n’impactent l’équilibre financier de l’exploitation et c’est pari réussi cette fois !
Nous vous avons compté. Et nous estimons que vous étiez entre 420 et 450 personnes au plus fort de la soirée ! Mille merci pour votre présence, votre gentillesse, vos retours bienveillants. Et un grand merci à tous nos bénévoles et partenaires qui nous ont aidé : merci à notre commune Val d’Auge pour le prêt des tables et chaises et à l’association l’ALAMBIC, merci à la communauté de commune du Rouillacais et la Gachère pour le prêt de gobelets. Merci à La Goule pour le prêt des tireuses à bière. Merci à notre producteur de pommes de terre qui nous a gentiment prêté sont matériel et une deuxième friteuse pour sauver la soirée !
Après ce beau moment la fatigue s’était quelque peu installée et les journées moins longues au mois d’août nous ont soulagés un peu jusqu’au retour d’un épisode caniculaire, durant lequel il a fallu de nouveau être sur tous les fronts pour irriguer, cueillir, entretenir et vendre.
Le mois de septembre est déjà derrière nous quasiment. Nous avons préparé le chai pour la vendange 2025. Les premiers haricots demi secs dont les fleurs avaient brulé, ont refleuri, atteignant ainsi leur maturité avec retard et en même temps que la deuxième planche semée. Cela nous a bien occupés !
Les semaines en cours sont rythmées avec les vendanges et la récolte des courges. Mais on aime ça et surtout on en profite, car l’automne s’est désormais définitivement installé !
D’avril à fin septembre : ouvert du lundi au vendredi (9h-12h30/14h30-18h45) et le samedi : (9h-12h30/14h30-18h00) + dimanche matin au marché de sainte sévère.
Octobre et novembre: ouvert le vendredi (9h-12h30/14h30-18h45) et samedi matin (9h-12h30). Pas de marché à cette période.